Les 5 attitudes dangereuses à éviter absolument
Renoncer à toute organisation quotidienne multiplie par deux le risque de découragement prolongé après une perte d’emploi. Les injonctions contradictoires circulent : rester disponible à chaque instant, tout en prenant le temps de souffler et de réfléchir. Pourtant, certaines attitudes, trop souvent négligées, favorisent l’isolement ou la stagnation.
Des erreurs répétées freinent la reprise de confiance et aggravent l’anxiété. Identifier ces pièges permet d’adopter des stratégies concrètes pour préserver l’énergie, maintenir le moral et stimuler la motivation tout au long de cette période d’incertitude.
Plan de l'article
Chômage : pourquoi certaines attitudes peuvent tout compliquer
En période de chômage, certains comportements se révèlent être de véritables chausse-trapes. L’isolement arrive tout en haut de la liste. S’éloigner des proches, couper les liens, c’est laisser place à la rumination, perdre ses repères. Dans ce vide, une personne toxique, qu’il s’agisse d’un proche, d’un collègue ou d’un partenaire, peut s’immiscer et renforcer son influence. La relation toxique, telle que l’a décrite Paul-Claude Racamier, inflige des dégâts émotionnels et psychologiques que l’on mesure souvent trop tard. Stress, anxiété, perte de confiance en soi, voire symptômes dépressifs peuvent s’installer doucement, jusqu’à occuper tout l’espace.
Le chômage accentue la vulnérabilité face à certains profils : manipulateurs, personnalités narcissiques, ou encore pervers narcissiques. Ce dernier, décrit par Alberto Eiguer, manœuvre, contrôle, rabaisse, jusqu’à déstabiliser totalement sa cible. Le gaslighting, cette manipulation insidieuse qui pousse la victime à douter de sa propre perception, ne se limite pas à la sphère intime. Il s’infiltre aussi dans les relations professionnelles, familiales, amicales. S’enclenche alors un engrenage : dépendance affective, isolement, anxiété croissante.
Repérer les erreurs fréquentes à éviter exige une attention de chaque instant. Se laisser submerger par le découragement, s’enfermer dans la culpabilité, ignorer les signaux d’alerte lancés par l’entourage : autant de réactions qui fragilisent l’équilibre psychique et complexifient la reconstruction. Il faut aussi se méfier des personnalités antisociales, borderline ou paranoïaques, dont l’absence d’empathie et la tendance à la dévalorisation sapent toute volonté de rebond.
Voici les attitudes à surveiller de près :
- Isolement
- Soumission à un pervers narcissique
- Refus d’aide extérieure
- Culpabilité excessive
- Minimisation des signes de souffrance
Comment repérer et éviter les 5 comportements qui plombent le moral
Détecter un comportement toxique ne relève pas du simple instinct. Les signaux sont parfois si subtils qu’ils se fondent dans la routine. Pourtant, certains traits devraient alerter. Un manque d’empathie marqué, une habitude de dévalorisation, la volonté de tout contrôler ou l’imposition d’un isolement sont autant d’indices. Les personnalités narcissiques, antisociales, borderline ou paranoïaques ont un point commun : elles instaurent un climat de violence psychologique, parfois sournois, parfois brutal.
Le gaslighting, ce jeu trouble où la victime finit par douter de sa propre lucidité, s’installe insidieusement. L’emprise grandit, la dépendance affective se renforce, l’anxiété s’étend. La personne isolée se retrouve sans ressources, piégée dans une spirale difficile à identifier. Les crises de colère, la jalousie maladive, la suspicion constante ou le besoin obsessionnel d’être admiré : autant de signes qui révèlent l’ampleur des troubles rencontrés.
Au quotidien, plusieurs attitudes exposent particulièrement à ces dérives :
- accepter l’isolement imposé
- banaliser la dévalorisation systématique
- tolérer le contrôle excessif
- nier les signaux d’alerte émis par l’entourage
- minimiser l’impact du stress et de l’anxiété sur sa santé mentale
Prendre conscience de ces schémas, c’est déjà commencer à s’en protéger. Les relations toxiques ne se contentent pas de miner le moral : elles s’attaquent à l’estime de soi, à la confiance, parfois même à l’intégrité physique. Mieux vaut redoubler d’attention dès les premiers signaux.
Rester positif malgré les difficultés : astuces concrètes pour traverser la tempête
Prendre ses distances avec une relation toxique représente souvent un parcours du combattant, surtout lorsque la dépendance affective s’est installée et que tout paraît flou. Les professionnels insistent sur l’importance d’actions concrètes. Repérer les pensées négatives automatiques, fréquentes après avoir subi une emprise, est une première étape. La thérapie cognitivo-comportementale offre des outils pratiques pour transformer ces ruminations en leviers de reconstruction.
Retrouver du soutien auprès de son entourage, poser des limites nettes, renouer avec ses propres valeurs : ces démarches aident à rebâtir la confiance et à sortir de l’isolement. Les spécialistes sont unanimes : briser le silence, même petit à petit, permet de desserrer l’étau du manipulateur. Solliciter un professionnel de santé mentale, rejoindre un groupe de parole, accepter un accompagnement sur-mesure : ces ressources extérieures favorisent la reconquête de son autonomie.
Quelques pistes concrètes pour avancer :
- Consignez les signes d’alerte par écrit : cette démarche lucide aide à mesurer les dommages psychologiques.
- Bâtissez un plan d’action, étape par étape, pour limiter l’exposition aux comportements délétères.
- Renouez avec la bienveillance envers vous-même, une qualité trop souvent négligée sous le poids de la culpabilité ou de la peur.
Après une période d’emprise ou de violence psychologique, la santé mentale a besoin d’une attention toute particulière. Prendre appui sur un accompagnement psychologique, sans jugement ni tabou, devient une étape décisive pour apprendre à reconnaître ses besoins et renforcer ses propres ressources. La lumière revient, pas à pas, lorsque l’on ose reprendre la main sur son histoire.
